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SATEV INFO – juin 2025

Etudes et bilans

TV dans le monde : l’audience portée par le sport en live, les séries et divertissements
Malgré la concurrence des acteurs du streaming et des plateformes, les programmes des diffuseurs TV demeurent en tête de la consommation vidéo dans le monde, selon l’édition 2025 de l’étude « Une année de télévision dans le monde » de Médiamétrie publiée le 21 mai. La télévision continue de rassembler plus de 9 Européens sur 10 tout au long de l’année, une proportion stable par rapport à 2023. En 2024, les téléspectateurs ont passé en moyenne 2h19 par jour devant la télévision.
Les événements en direct portent la consommation de programmes TV, le live représentant 90 % du temps de visionnage de la télévision (parmi ces éléments, on retrouve les rencontres sportives internationales).
Le lancement de nouvelles séries et la diffusion de marques de divertissement à succès restent stratégiques dans le classement des programmes les plus regardés à la télévision dans la plupart des pays. En 2024, plus d’un tiers des séries présentes dans les Tops 10 des meilleurs programmes de 70 pays étaient des nouveautés.
Côté divertissements, les formats au succès déjà éprouvé continuent de progresser dans les tops programmes nationaux,
Fort de ce succès, les acteurs SVOD intègrent de plus en plus de divertissements dans leurs stratégies éditoriales. Parmi les Tops 100 des programmes de plateformes de streaming (Netflix, Prime Video, Disney+, HBO Max) dans 13 pays, plus de la moitié sont des formats de divertissements, principalement aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et au Canada.
Satellifacts n°6851, 23/05/2025

Télédiffusion : emploi en baisse mais masse salariale en hausse entre 2022 et 2024 (Audiens)
Les 122 entreprises qui constituent la « branche télédiffusion » employaient 20 360 personnes au 31 décembre 2024, en hausse de 0,7 % par rapport à 2022, auxquels s’ajoutent les 3 600 journalistes rémunérés à la pige et les 8 200 intermittents (artistes non inclus) observés cette année-là, selon l’édition 2024 du rapport « L’Emploi dans le secteur de la télédiffusion », réalisé par Audiens. Au global, le secteur emploie donc 32 160 personnes, soit 4,9 % de moins que les 33 831 personnes recensées deux ans plus tôt. L’Ile-de-France concentre l’essentiel de l’activité de la télédiffusion avec 14 866 salariés (CDI, CDD ou alternant mais hors journalistes pigistes et intermittents), soit 73 % des effectifs.
La branche représente une masse salariale de 1,49 milliard d’euros, en hausse de 5 % par rapport à 2023 et de +3,7 % sur deux ans.
L’essentiel des effectifs du secteur est constitué de permanents, qui représentent 18 774 personnes pour une masse salariale de 1,3 Md. La branche compte aussi 655 salariés en CDD pour 35 M€ de masse salariale, 8 181 intermittents pour 102 M€ de masse salariale. On note par ailleurs depuis 2022 une mobilisation accrue des salariés en contrat d’apprentissage (930 personnes en 2024).
Les salariés permanents se répartissent pour 11 162 dans les six entreprises publiques que compte le secteur. Ils étaient 4 881 dans les 22 entreprises qui opèrent sur la TNT, 2 156 dans les 45 entreprises des chaînes thématiques et 576 dans les 49 sociétés éditrices de chaînes locales. 201 salariés sont en CDD dans les entreprises publiques, 322 dans les chaînes TNT, 73 dans les chaînes thématiques et 49 dans les chaînes locales. Les chaînes publiques regroupent aussi le plus grand nombre d’intermittents (4 888 personnes) devant les chaînes TNT (2 598 intermittents), les chaînes thématiques (1 568) et les chaînes locales (156).
Satellifacts n°6852, 26/05/2025

Audio : le portable, les réseaux sociaux et la vidéo renforcent l’attractivité des contenus
Dans un contexte d’évolution des usages et de multiplication des supports, l’audio demeure « incontournable » : 42 millions de Français chaque jour écoutent des contenus audio, soit 8 français sur 10, selon l’étude Global Audio 2025 dont les résultats ont été publiés par Médiamétrie le 4 juin.
L’audio conforte sa position avec une répartition du temps « globalement stable », la radio (direct et replay) restant largement leader du temps d’écoute quotidien (54 %, -2 % sur un an), suivie du streaming musical (35 %, +2 %).
Du côté des évolutions à relever du côté des modes de consommation, la majorité du temps d’écoute (59 %) se porte sur des offres audio en digital (+4 % sur un an), portées par la multiplication des offres à la demande (streaming et podcasts) et l’utilisation croissante du portable. Ces tendances sont plus fortes chez les 15-24 ans : pour 67 % d’entre eux, les plateformes sociales sont le premier moyen de découverte de nouveaux contenus. Pour autant, à l’échelle de la population, la radio reste le principal vecteur de découverte pour une majorité de français (60 %) qui déclarent y découvrir de nouveaux titres et artistes. Les auditeurs assidus présentent un profil nettement distinct de ceux dont la consommation audio est moins soutenue : les premiers ont des « habitudes diversifiées et réparties » tout au long de la journée et apprécient la radio en direct (45% de leur temps d’écoute quotidien) ; quand les seconds ont des « habitudes marquées et ritualisées ».
Satellifacts n°6858, 05/06/2025

OEA : publication d’un rapport sur « Les aides d’Etat et le secteur audiovisuel »
L’Observatoire européen de l’audiovisuel (OEA) a mis en ligne, le 12 juin, un nouveau rapport sur « Les aides d’Etat et le secteur audiovisuel », qui analyse le concept d’aide de l’Etat en soutien à la création et à la distribution de films, séries et autres contenus audiovisuels.
Un premier chapitre dresse un panorama des aides d’Etat aux œuvres audiovisuelles dans l’Espace économique européen et examine la portée et l’importance du financement public dans la promotion de la diversité culturelle et le soutien à la création de diverses productions audiovisuelles.
Le chapitre suivant est consacré au cadre juridique des aides d’Etat dont bénéficient les productions audiovisuelles dans l’EEE. Il s’intéresse en particulier au principe général de l’incompatibilité des aides d’Etat avec le marché intérieur européen, l’objectif étant d’empêcher toute intervention des pouvoirs publics susceptible de fausser la concurrence et de nuire au marché intérieur.
Le 3e chapitre donne un aperçu des régimes d’aide qui ont été communiqués à la Commission européenne entre 2020 et 2024 : plus de 30 dispositifs ont été notifiés à Bruxelles, 12 pays soumettant régulièrement des notifications. Ce chapitre identifie quatre objectifs majeurs liés à l’octroi d’une aide : préservation et promotion de la culture, soutien économique et compétitivité, innovation et créativité, développement de l’industrie.
Enfin, le rapport met en lumière certains des nouveaux défis en matière d’aide d’Etat et les réponses qui y sont apportées. En effet, les aspects concernant la durabilité écologique, la diversité et l’égalité des sexes ainsi que l’inclusion sociale font partie intégrante du processus de financement et des conditions de candidature.
Satellifacts n°6863, 13/06/2025

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