Faut-il envoyer des journalistes en Irak ? Et sur d’autres lieux réputés dangereux ?
Doit-on prendre des risques pour assurer aux citoyens la liberté d’être informés, liberté garantie par la Constitution ?
La FFAP privilégie une solution qui prend en compte à la fois le droit des citoyens à être informés et la sauvegarde personnelle des journalistes. Les professionnels de l’information ne peuvent faillir à leur devoir qui consiste à rendre compte des évènements et des réalités partout dans le monde. Pour cela, il est donc nécessaire d’être en Irak, comme ça l’était pour l’Algérie, la Tchétchénie, le Kosovo, … Ne pas y aller, ce serait effectivement manquer à notre devoir d’informer en enquêtant sur le terrain et ce, malgré la complexité de certaines situations, qu’elles soient difficiles ou très dangereuses, comme l’Irak aujourd’hui. Toutefois, seuls les journalistes volontaires et conscients des risques encourus, peuvent partir sur les lieux dangereux. Il n’est pas question pour les employeurs de les y obliger, ni même de les y inciter. Nous rappelons en outre que les Etats concernés doivent être en mesure de garantir la liberté de l’information et la sauvegarde de ceux dont le métier consiste à en assumer les risques.