Le SAPHIR, la FNAPPI et le SNAPIG se félicitent de la signature le 15 juillet 2014 d’un Code de bonnes pratiques professionnelles avec les photographes et les éditeurs de presse.
Les agences photographiques qui sont à l’initiative de cette demande, remercient chaleureusement la ministre de la Culture et de la Communication sous l’égide de qui ce Code a été signé. Sans son soutien et la médiation confiée à Francis Brun-Buisson, ce Code n’aurait certainement jamais vu le jour.
Or, ce Code était devenu indispensable en raison des rapports économiques devenus déséquilibrés entre les éditeurs et les agences. Indispensable en raison de la spirale accélérée de pression sur les prix, opérée bien au-delà de tous les chiffres de baisse des ventes ou de la publicité que connaissent bien malheureusement nos clients. Indispensable en raison de la multiplication des modes d’utilisation de nos images, notamment sur les supports numériques, avec une contrepartie de rémunération faible, et souvent sans transparence sur l’étendue de ces utilisations. Indispensable pour rappeler les fondements du Code de la propriété intellectuelle. Indispensable pour rappeler le respect les délais de paiement, dont l’allongement met en péril la vie même des agences…
Au cœur d’une société de l’image, les agences photographiques sont tournées vers l’avenir. Nous espérons que grâce à ce Code, nous pourrons continuer à défendre nos valeurs, celles d’une information plurielle, indépendante et de qualité.
Ce Code, si important soit-il, n’est pas une fin en soi. Il constitue une première étape, car l’histoire de notre métier s’écrit au quotidien. Nous serons donc vigilants quant au respect de ce Code par toutes les parties signataires et nous poursuivrons les discussions dans le même esprit constructif qui a prévalu lors de la rédaction de ce Code, afin de le faire évoluer au sein du Comité de suivi créé à cet effet.
Paris, le 17 juillet 2014
Christophe Mansier, président du SAPHIR
Mete Zinhioglu, président de la FNAPPI
Gilles Taquet, président du SNAPIG